L’existence de divergences ne doit pas empêcher le dialogue et l’action commune sur les sujets où elle est possible. Cela doit se faire sur la recherche d’un intérêt commun entre les acteurs concernés.

C’est ce qu’illustre la Conférence de Vienne d’octobre 2015. A cette conférence, des pays avec des valeurs très différentes, des degrés de démocratie variables et des positions opposées sur le conflit syrien se sont réunies, malgré leurs divergences, pour chercher une solution à ce conflit. L’Arabie Saoudite et la Turquie (qui souhaitent la chute de Bachar el-Assad), la Russie (qui soutient le régime de Damas) et les États-Unis ont dialogué ensemble, car tous ont désormais un intérêt vital commun : contrer DAESH.